Newsletter de la Polynésie
Tous les jours, recevez l'actualité de la Polynésie dans votre boîte mail

Championnats du monde de va'a : « Nos rameurs sont prêts »

La Fédération tahitienne de va’a va envoyer demain, mercredi 13 août, sa délégation aux championnats du monde marathon qui ont lieu au Brésil. Les 64 rameurs de cette délégation d'une centaine de personnes sont prêts. Certains se sont entraînés sur le fuseau horaire du Brésil, d'autres se sont habitués à ramer avec un gilet de sauvetage, obligatoire lors de la compétition.

Par  Rédaction Polynésie la 1ère

Championnats du monde de va'a : « Nos rameurs sont prêts » · ©Polynésie la 1ère
Championnats du monde de va'a : « Nos rameurs sont prêts » · ©Polynésie la 1ère

64 rameurs s’apprêtent à s’envoler pour le Brésil. Des équipages V6 et des athlètes en V1 vont participer aux championnats du monde de va’a marathon, qui se feront du 16 au 20 août. Les équipes qualifiées se sont préparées pour ce grand rendez-vous. Pour en parler, Hugon Teraitua, secrétaire général adjoint de la Fédération tahitienne de va’a, était l’invité du journal de ce mardi 12 août. Il était interrogé par Élodie Largenton.  

Interview :  

Merci d’être sur notre plateau. Vous êtes le secrétaire général adjoint de la Fédération Tahitienne de Va’a. On veut toutes les médailles d’or. Alors, quel est l’objectif de la Fédération ? Combien de médailles ? 

L’objectif, c’est d’avoir au moins 17 médailles d’or pour remporter le titre mondial qu’on souhaiterait ramener. On l’a remporté pour les championnats de vitesse l’année dernière à Hilo. Ça serait bien qu’on puisse garder et gagner ces médailles pour le marathon. 

Donc, une équipe par catégorie, c’est ça ? Comment ont-elles été sélectionnées ces équipes ? 

Il y a eu un championnat de Tahiti sur plusieurs courses qui a été organisé toute l’année dernière. Les lauréats de chaque catégorie ont été retenus pour partir au Brésil. 

Quelles sont les forces en présence chez les femmes ? Il y a une équipe mixte qui a été mise en place ? 

Pour toutes les catégories V6, ce sont des clubs qui représenteront le fenua, sauf pour la catégorie senior dame, où le sélectionneur Philippe Bernardino a pris les meilleures rameuses en V1 pour composer l’équipe. 

Qui sont nos principaux adversaires ? On a entendu parler d’un Wallisien. Et aussi, on a vu chez les juniors le Néo-Zélandais qui se sont imposés récemment lors de la Tahoe va’a. 

Exactement. Les équipes à craindre, comme tous les ans, sont la Nouvelle-Zélande, Hawaï et le Brésil, qui est en train de monter dans les catégories les plus jeunes. À nous de bien représenter le pays. Je pense que nos rameuses et nos athlètes sont prêts maintenant à passer à la compétition. 

LIRE AUSSI >> Cap sur le Brésil pour les championnats du monde de vitesse va'a : la délégation polynésienne dans les starting-blocks

On le voit à l’image : les juniors de Mataiea ont adapté un peu leur préparation aux conditions du Brésil. Ils rament la nuit, à 2 h du matin, pour se caler sur le fuseau horaire. Et ils portent aussi, là on le voit, leurs gilets de sauvetage, puisque ce sera obligatoire lors de la compétition. 

Exactement. Mataiea, avec les vétérans de EDT 40 ans, sera la première à faire la course. On aura seulement deux jours pour se préparer. Ils ont décidé de ramer là-bas à 7 h 30 du matin, ce qui correspond à 2 h ici. 

Et les rameurs ici n’ont pas l’habitude de ramer avec les gilets de sauvetage ? 

Si, depuis un moment quand même. On a demandé aux équipages qui partaient, de se préparer avec. Donc on a fait des entraînements, de longs marathons, et normalement ils sont prêts. 

Quelles sont les difficultés du parcours ? Vous avez pu faire des repérages, peut-être à distance ou sur place ? 

On a juste pu, avec les images satellites, repérer un peu. Maintenant, c’est au terme de la réglementation qu’il faudra qu’on fasse très attention, surtout sur les virages, où on avait perdu des médailles il y a quatre ans. 

Chaque équipe a assuré un peu sa préparation. Comment est-ce que la fédération a supervisé la préparation de toutes les équipes ? 

Comme ce sont des équipes élites, des catégories cadettes jusqu’en vétérans, le sélectionneur a passé des consignes à chaque responsable d’équipage. Ils se sont préparés et on leur a demandé de faire les grandes courses de marathons organisées tout au long de l’année. On a aussi organisé, pendant quatre samedis, des regroupements avec tous les équipages qui partaient. 

Comme c’est une compétition internationale, il y aura des contrôles antidopage. Est-ce que les athlètes ont été sensibilisés à la question ? 

Comme toute compétition, quand on part, il y a un code de conduite à respecter. Les rameurs et rameuses ont pris connaissance du code de conduite international imposé par la fédération. Et cette année, au niveau de la Fédération Tahitienne de Va’a, on a mis en place un code de conduite à respecter, que chaque rameur, rameuse, athlète et accompagnateur a signé. 

Merci beaucoup, Egon Tarahitoa, et bon courage pour ces championnats du monde. Vous partez, je crois, demain matin très tôt ? 

Merci, c’est bien ça. On part demain à 8 h 25. Merci beaucoup. 

Par  Rédaction Polynésie la 1ère

À lire sur le même sujet
Mots clés de l'article
Derniers articles